Quand les pièces du puzzle OVNI ne s'emboîtent pas : Dr Garry Nolan, Symposium Sol
Garry Nolan, de l'université de Stanford, a présenté ses recherches sur les débris suspects d'OVNI lors du symposium de la Fondation Sol en novembre dernier.
Après avoir rendu hommage au lanceur d’alerte David Grusch qui a cofondé la Fondation Sol, Garry Nolan a entamé sa présentation en déclarant :
Il est inévitable que nous rencontrions quelque chose qui est autre. Je veux dire, soyons sérieux à ce sujet, ou au moins à propos de la vie, disons. Mais comment l'aborder et par où commencer ?
Nous ne comprenons pas les règles, franchement, de la façon dont tout cela s'articule.
Il évoque ensuite les travaux du Dr. Kevin Knuth, qui a étudié les signatures électromagnétiques des PAN, et du Dr. Avi Loeb, qui a organisé une campagne de récupération de débris présumés sur le plancher océanique du pacifique, avant d’ajouter :
Il est évident que quelqu'un a une compréhension de la physique que nous n'avons pas, mais cela signifie qu'il assemble des choses d'une manière que nous ne comprenons pas.
Il explique ensuite que certains matériaux semblent provenir, d’après le contexte de leur récupération, d’ovnis. En faisant une enquête croisée entre analyse de débris présumés récupérés par Jacques Vallée, une analyse fonctionnelle des données récoltées lors d’observations, et l’appel à des experts rassemblés dans une équipe interdisciplinaire, il pense pouvoir élaborer la signature de ce que serait un objet issu d’un ovni.
Le premier débris récupéré qu’il présente provient de Council Bluff, Iowa. il s’agit d’une flaque de métal fondue, récupérée peu après une observation par de nombreux témoins d’une sphère rougeâtre entre 100 et 200 mètres d’altitudes. À partir de ce débris analysé par Multiplex Ion Beam Imaging , Nolan et ses coauteurs ont publié un premier article dans Progress in Aerospace Science. Après analyse, cet échantillon révèle d’un mélange hétérogène de métaux.
Vous avez donc ces différents ratios, ce qui signifie qu'avant d'être déversé, le mélange était incomplet. Qu'est-ce que cela signifie ? Comment et pourquoi faire cela ? Vous déchargiez quelque chose qui posait problème ?
C'est clairement le résultat d'un processus industriel. Ce n'est pas la machine, c'est peut-être l'échappement, qui sait, nous ne le savons pas. Le mélange des composants était incomplet.
Ce n'est pas de l'acier industriel.
Le matériau ne présente aucun signe de technologie. Le matériau est clairement le résultat d'un processus industriel, et il a été mélangé de façon incomplète. D'accord, alors pourquoi ?
Je ne connais pas les réponses
Le Dr. Garry Nolan parle ensuite du cas d’Ubatuba, où des débris supposés d’ovnis seraient tombés sur une zone après une désintégration en plein ciel. Les analyses précédentes effectuées avaient montré qu’il s’agissait de magnésium plus pur que le standard industriel. Pourtant, d’après Nolan, ses deux échantillons de débris n’avaient rien avoir l’un avec l’autre :
Je me souviens d'avoir assisté à l'impression des données et de m'être dit : "Je ne comprends pas”.
Donc, l'un des échantillons supposés, a presque exactement la même chose que le naturel. Nous avions deux échantillons. L'autre n'était pas du tout conforme.
Il explique ensuite que l'utilisation d'isotopes peut présenter certains avantages récemment découverts.
Même si nous avons examiné le magnésium, parce que l'instrument que je viens de vous montrer peut voir jusqu'aux parties par million, nous avons examiné ce niveau. Lorsque je l’ai examiné, c'était presque entièrement du silicium pur.
Aucun signe de technologie, mais certainement des signes d'un processus industriel.
Il ajoute ensuite :
J'ai un autre échantillon de quelque chose en provenance d'Australie. Il y a quelques autres événements qui laissent tomber des objets en fusion. Il y a donc une raison de décharger quelque chose. Encore une fois, je spécule. Il y a une raison de décharger quelque chose, mais à chaque fois qu'ils le font, cela finit par être légèrement différent.
Il annonce alors que Jacques Vallée lui a aussi confié un des cas les plus célèbres de l'histoire, celui de Socorro, ou un policier, Lonnie Zamorra, avait vu des êtres rentrés dans un engin en forme d'oeuf, et celui-ci décoller.
De l'aluminium, du zinc, principalement, et quelques contaminants. Mais l'aluminium et le zinc se trouvent à des endroits différents.
Si je regarde l'aluminium sur le dessus, je constate qu'il est incroyablement pur. Il ne contient qu'une seule molécule d'oxygène parmi des millions d'autres. Je ne sais pas qui fait cela. Et pourquoi le faire ? Il est attaché à un élément en zinc qui contient un peu d'aluminium. Mais regardez comment c'est réparti de façon non uniforme. Il y a une sorte d'amas là-bas. C'est parce qu'ils ont une mauvaise recette ? Ils n'ont pas fait le bon mélange ?
Mais pourquoi ? Je n'en sais rien. Encore une fois, ce cas, je veux dire que c'est un signe clair d'ingénierie.
Le Dr Garry Nolan explique ensuite qu’il lance une nouvelle initiative, Stardust Repository, dans le but de mettre au point des standards d’analyse de débris et pour répartir la tâche d’analyse des matériaux. Il précise cependant plusieurs fois qu’il veut rendre public les données de ces recherches, après un délai d’un an, pour permettre aux équipes de pouvoir travailler sur la publication de leurs articles scientifiques.
On pourrait se demander en suivant la conférence du Dr Nolan si l’humanité ne se trouverait pas dans une situation à celle similaire décrite dans le roman des frères Strugatsky “Roadside Picnic, mis en image par le légendaire Andrei Tarkovsky. Dans cette histoire, l’humanité se trouve confrontée à la contamination d’une zone dans laquelle les lois de la nature semblent avoir été modifiées, mais qui est riche de débris technologiques à la limite de l’entendement humain. Ces machines sont laissées là, abandonnées, comme des miettes après le pique-nique d’une espèce incroyablement avancée.
Les débris de PAN sont-ils de simples restes ? Ou des miettes de pain laissées là intentionnellement, pour que nous les suivions ?
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